Le ministre des affaires étrangères Nasser Bourita a chargé l'Agence marocaine de coopération internationale (AMCI) de relancer les milliers de projets signés à l'occasion des visites royales en Afrique. Objectif : contrer le réveil du soft power algérien sur le continent.
L'énième tentative de ressusciter l'énorme infrastructure du Trans Saharan Gas Pipeline risque de se solder par un nouvel échec tant les difficultés auxquelles le projet est confronté se sont multipliées.
La réconciliation nationale mise en scène toute cette semaine par Patrice Talon à l'occasion de l'exposition des 26 trésors royaux restitués par la France est perturbée par l'action, aux Etats-Unis, d'un cabinet de lobbying qui milite pour que Washington prenne des sanctions contre lui.
Un partenariat entre Sasol et le chilien Enaex, l'un des leaders sud-américains des explosifs miniers, projette de construire un vaste entrepôt de nitrate d'ammonium, substance à l'origine de la catastrophe du port de Beyrouth, mais largement utilisée par l'industrie minière.
Le nouveau "Monsieur Antisubversion" d'Abdelmadjid Tebboune a entamé le dialogue avec le parti kabyle FFS. Sa principale priorité reste toutefois la répression contre le MAK, dont le chef Ferhat Mehenni est exilé à Paris.
Le premier ministre Abdelhamid Dabaiba et son rival Fathi Bachagha, nommé au même poste le 10 février, courtisent assidûment la puissante cité-Etat, dont ils sont tous deux originaires. Le chef des notables de la ville Mohamed al-Rajubi a d'ores et déjà pris parti pour le premier.
Le président kenyan Uhuru Kenyatta redoute la perte d'attractivité de son pays à l'approche d'élections qui s'annoncent très disputées. Il a missionné ses équipes afin de promouvoir au plus vite un nouvel Eurobond sur les principales places financières mondiales.
Le premier ministre éthiopien a fait en début de semaine des annonces économiques tonitruantes. Il espère que la légère embellie de certains indicateurs lui offre un bol d'air politique inespéré. Mais ces indicateurs cachent une réalité économique bien moins reluisante.
Le président somalilandais Muse Bihi Abdi met la dernière main à un voyage qui doit l'emmener, mi-mars, à Washington. Il espère y mobiliser ses relais au Congrès pour plaider auprès de l'administration Biden en faveur d'une reconnaissance du pays.
Le parti libéral fondé en 2020 par l'entrepreneur Herman Mashaba veut mettre fin au règne sans partage de l'Africa National Congress en Afrique du Sud. Mais les tentatives d'application de sa stratégie d'union avec la Democratic Alliance et les Economic Freedom Fighters au niveau local sont plus heurtées que prévu, laissant présager un long casse-tête d'ici à l'élection de 2024.
Après avoir confirmé le potentiel en hydrocarbures du bassin namibien, TotalEnergies espère que ce nouveau concurrent poussera l'Afrique du Sud à accélérer le pas sur sa législation pétrolière.
