Future zone de production gazière, le trio de pays Afrique du Sud-Mozambique-Namibie cristallise les espoirs des supermajors Total, ENI et ExxonMobil. Il fait figure de nouvel horizon pour les investisseurs, alors que les pays historiquement producteurs de pétrole sur le continent africain sont de plus en plus en difficulté.
Luanda pourrait considérablement accroître sa production de gaz d'ici à 2026, grâce au développement des champs Quiluma et Maboqueiro (Q&M). La major ENI, à la tête du projet, est en pleine phase d'attribution des contrats de services.
Suivant le mouvement initié par plusieurs majors occidentales, l'italienne ENI mène des discussions tous azimuts avec l'Etat namibien pour prendre des participations dans l'offshore. En parallèle, des acteurs asiatiques s'intéressent également au potentiel de la zone.
Le projet de terminal d'importation de GNL de Matola, en banlieue de Maputo, avance discrètement. Pretoria, qui ne dispose d'aucune autre solution à moyen terme pour importer du gaz, devrait en être le principal bénéficiaire.
Visant un début de production en 2026-2027 dans l'offshore sud-africain, la major française TotalEnergies n'a pas de temps à perdre. Licence de production, décision finale d'investissement, raccordement au gazoduc... Les étapes administratives et logistiques demeurent encore nombreuses.
Le bloc 2B opéré par Eco Atlantic fera l'objet d'un forage au troisième trimestre 2022. Une nouvelle découverte permettrait à l'Afrique du Sud de retrouver son trône de leader du pétrole et du gaz en Afrique australe, récemment ravi par la Namibie voisine.
Deux spécialistes des questions environnementales ont largement alerté l'institution britannique UKEF des lacunes et des manques de son étude d'impact environnemental sur Mozambique LNG. La structure a fait fi de ces recommandations.
A l'image de celui détenu par Rhino Resources, les permis situés à proximité directe de la découverte de la major anglo-néerlandaise Shell, sur le puits Graff-1, ont vu leur valeur monter en flèche.
Après avoir confirmé le potentiel en hydrocarbures du bassin namibien, TotalEnergies espère que ce nouveau concurrent poussera l'Afrique du Sud à accélérer le pas sur sa législation pétrolière.
L'arrivée d'un nouvel opérateur pour le bloc 2B, sur lequel un forage est prévu fin 2022, est venue rassurer les partenaires déjà présents sur ce bloc. Ces derniers doutaient de la capacité financière du précédent opérateur, Azinam.
A contre-courant de ses homologues européens, plus réticents que jamais à financer l'exploration, la Standard Bank sud-africaine ne montre aucun signe de retrait du secteur des énergies fossiles.
Profitant d'un contexte favorable et d'infrastructures déjà existantes en Afrique du Sud, Total étudie l'option d'un développement accéléré à moindre coût. Qui repose largement sur la coopération avec l'Etat, propriétaire du pipeline et de l'usine GTL à qui la major française souhaite vendre son gaz.
Afin d'éviter que le gaz produit en Afrique australe n'échappe complètement au marché régional, le secrétariat de la SADC tente de s'accorder sur une stratégie concertée.
La firme publique Qatar Petroleum sera dans les prochains mois partenaire des majors occidentales sur trois des puits africains parmi les plus prospectifs en Angola, en Namibie et au Mozambique.
A Mamoudzou, l'union sacrée n'a pas toujours prévalu afin d'obtenir certaines activités de Total issues de son business gazier du Cabo Delgado.
L'avocat canadien star du brut africain J. Jay Park espère faire du désert namibien un nouveau Texas.
En plein lobbying pour obtenir rapidement la publication de la nouvelle loi pétrolière sud-africaine, Total durcit le ton avec le gouvernement.
Dans un contexte d'insécurité et de prix bas des hydrocarbures, le flou persiste quant au moment où la major américaine ExxonMobil décidera effectivement de lancer son projet géant de GNL, bien que son partenaire italien ENI aille de l'avant.
A la recherche de gaz pour alimenter son marché domestique, Pretoria s'était dans un premier temps tourné vers son voisin mozambicain. Mais la réalisation d'un pipeline entre la province nordiste de Cabo Delgado et le Gauteng sud-africain ne verra sans doute jamais le jour.
Galvanisé par ses récentes explorations fructueuses dans l'offshore sud-africain, Total redouble d'efforts pour convaincre l'administration du président Cyril Ramaphosa de réglementer rapidement le secteur.
Après le départ d'ExxonMobil et d'Equinor, Impact Oil & Gas envisage de lancer un farm-out call afin de trouver des partenaires pour financer les futurs travaux sur les blocs d'exploration offshore Transkei & Algoa et Tugela South.
Attendu depuis cinq ans, le décret sur la participation des entreprises locales à l'industrie pétrolière introduit des sanctions susceptibles de provoquer la colère des majors, déjà rendues fébriles par la pandémie de Covid-19.
Pour tenter de limiter la vague de récession qui s'annonce après plusieurs mois de crise sanitaire, les équipes du président sud-africain misent sur les futurs revenus gaziers et déroulent le tapis rouge à l'opérateur Total.
La major française Total éprouve de plus en plus le besoin de renforcer ses canaux de communication avec le régime au pouvoir, le Frelimo.
Le gouvernement sud-africain tient en haleine les nombreuses majors déjà implantées dans l'offshore, dont deux viennent de déposer partiellement les armes.
Plusieurs figures montantes du GNL au Mozambique ont récemment rejoint le conseil d'administration de la société JFTM, alliance entre JGC, Fluor et TechnipFMC.
Repoussé à plusieurs reprises, le développement des trains 3 et 4 de liquéfaction de gaz de la péninsule d'Afungi pourrait peut-être voir le jour prochainement.
La société Zakher détenue par l'homme d'affaires Hassan El Ali vient de signer un contrat avec la firme pétrolière d'Etat mozambicaine ENH, devenant ainsi l'une des premières sociétés dubaïotes à investir le secteur gazier du pays.
Membre du Commonwealth, le Mozambique apparaît comme une cible privilégiée dans le contexte du Brexit pour le Royaume-Uni. Le ministre britannique des exportations, responsable de la banque UK Export Finance, est cependant pris entre le marteau des businessmen et l'enclume des ONG, qui dénoncent l'impact environnemental de l'exploitation gazière.
Les majors Total, ENI et ExxonMobil continuent de mettre la pression sur l'Etat pour éviter d'être soumises à des fortes contraintes de contenu local. Le ministère des ressources naturelles va s'adjoindre les conseils d'un cabinet sur ce sujet.
Arrivé en août 2018 à la tête de la filiale sud-africaine de la major française Total, le Nigérian Adewale Fayemi est devenu en moins de deux ans l'homme fort du secteur pétrolier privé sud-africain.
L'arrivée de Total au Mozambique en septembre 2019, point culminant de l'implantation française dans le pays, n'a été que la cerise sur le gâteau d'un projet déjà massivement investi par les banques et les entreprises de services hexagonales.
Portées par des financiers expérimentés, les banques sud-africaines RMB et Standard Bank se lancent à plein régime dans le projet de Mozambique LNG.
Multipliant ses entrées dans les blocs de l'offshore africain, la firme d'Etat Qatar Petroleum continue sa conquête dans le bassin de Namibe, l'une des zones les plus prospectives de la major américaine ExxonMobil.
L'institution chargée de stimuler les exportations américaines, EximBank, a mis sept longues années pour valider le financement du projet GNL de Total au Mozambique, sans égard pour l'américain ExxonMobil pourtant impliqué sur le bloc 4.
Les signes opérationnels d'abandon des projets gaziers d'ExxonMobil et d'ENI à Coral et Mamba auront un impact significatif sur les calendriers de forage.
Plusieurs firmes engagées dans le projet gazier de Cabo Delgado, au nord du Mozambique, ont confié la gestion de leurs recrutements à un cabinet londonien, dont la tâche est compliquée par la fermeture des frontières.
La major française veut à tout prix maintenir ses projets d'exploration dans l'offshore sud-africain, mais la situation sanitaire dans le pays lui fait craindre plusieurs mois de retard.
Contrairement à son homologue anglo-néerlandaise Shell, la major française Total a décidé de maintenir ses projets d'exploration offshore prévus cette année.
Les deux mastodontes Total et Exxon sont loin d'être sur la même longueur d'onde à propos des investissements à engager sur la zone de construction des trains de liquéfaction.
Les trois majors Exxon, ENI et Total sont sommées de respecter des règles qui étaient jusqu'alors largement contournées.
La supermajor américaine ExxonMobil tergiverse toujours sur son projet de train géant de 15 millions de tonnes. Voici pourquoi.
Alors qu'elle a déjà signé son contrat pour le bloc 11B/12B, la major Total pourrait revoir ses exigences après l'irruption de mesures plus avantageuses dans la nouvelle Petroleum Bill.
Devançant la FID pour la réalisation de deux trains de liquéfaction au nord du Mozambique, ExxonMobil et ses partenaires ont déjà choisi les administrateurs de ce projet.
Opérateur du gisement gazier offshore de Kudu, la firme norvégienne [...]
Les titans Total et ExxonMobil sont en conflit pour prendre le lead sur les dossiers techniques liés à la future usine géante de GNL.
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La major française Total tente de capitaliser sur son dernier forage afin d'engranger le plus de permis offshore possible.
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En acquérant le 8 février près de 19% du bloc [...]
