Petites confidences et grandes intrigues. Chaque jeudi, "Africa Intelligence" plonge dans les coulisses des palais du continent et au-delà.
La police judiciaire et des fonctionnaires de l'Agrasc ont procédé à une saisie historique dans le cadre de l'affaire des "biens mal acquis". Le même jour, Malabo a limogé son ambassadeur en France, Carmelo Nvono-Ncá.
Attendues depuis plus de trente ans, les élections locales, qui devaient avoir lieu fin août, sont à nouveau reportées. Le scénario d'un scrutin incluant la présidentielle, les législatives, les régionales et les municipales, avant la fin de l'année 2025, tient désormais la corde.
Les candidatures de deux ministres issus du septentrion camerounais ont bouleversé le scénario d'une présidentielle qui semblait écrite d'avance. Suivie de près par la présidence, cette recomposition profite à Paul Biya, qui continue de son côté à alimenter les divisions dans son propre camp.
Le verdict rendu par la justice marocaine a permis un acquittement de la Compagnie minière de Touissit dans le conflit qui l'oppose à l'administration chargée de la règlementation des changes.
L'Agence nationale des ports a déjà validé quatre dossiers pour la concession du nouveau chantier naval de Casablanca. À ce stade, aucune trace du français Naval Group, tandis que Hyundai a mis toutes les chances de son côté en s'alliant avec le marocain Somagec.
Initialement exclus de la mission de maintien de la paix en Somalie, les soldats burundais sont maintenus dans leur secteur du Middle Shabelle. Un arrangement temporaire qui pourrait se poursuivre.
Déjà ralenti par une situation financière difficile, le groupe d'experts constitutionnels de l'East African Community n'a pu mener à bien les consultations avec les États membres dans le délai imparti. Le bloc est dans l'incertitude.
Le chef de l'État burundais voit ses alliés les plus proches entrer à l'Assemblée nationale et renforcer son clan au sein du parti présidentiel. Un mouvement qui s'accompagne toutefois d'une main tendue vers l'opposition.