Petites confidences et grandes intrigues. Chaque jeudi, "Africa Intelligence" plonge dans les coulisses des palais du continent et au-delà.
Simple formalité pour le chef de l'État, l'élection présidentielle de mars 2026 pourrait pourtant être semée d'embûches. Le congrès du Parti congolais du travail, fin décembre, servira de premier test pour le pouvoir, tandis que l'opposition peine à se structurer.
Attendues depuis plus de trente ans, les élections locales, qui devaient avoir lieu fin août, sont à nouveau reportées. Le scénario d'un scrutin incluant la présidentielle, les législatives, les régionales et les municipales, avant la fin de l'année 2025, tient désormais la corde.
Les candidatures de deux ministres issus du septentrion camerounais ont bouleversé le scénario d'une présidentielle qui semblait écrite d'avance. Suivie de près par la présidence, cette recomposition profite à Paul Biya, qui continue de son côté à alimenter les divisions dans son propre camp.
Les missions ougandaises en Europe et en Amérique du Nord devraient faire les frais des futures économies du gouvernement. Le président souhaite se rapprocher d'autres pays, tout en gardant un canal de communication ouvert avec Bruxelles.
Déjà ralenti par une situation financière difficile, le groupe d'experts constitutionnels de l'East African Community n'a pu mener à bien les consultations avec les États membres dans le délai imparti. Le bloc est dans l'incertitude.
Le chef de l'État burundais voit ses alliés les plus proches entrer à l'Assemblée nationale et renforcer son clan au sein du parti présidentiel. Un mouvement qui s'accompagne toutefois d'une main tendue vers l'opposition.