Petites confidences et grandes intrigues. Chaque jeudi, Africa Intelligence plonge dans les coulisses des palais du continent et au-delà.
Le nouveau premier ministre sénégalais a noué des liens avec deux hommes d'affaires influents au cours des dernières années. Si l'un est une personnalité établie de longue date au sein du paysage économique sénégalais, l'autre fait figure d'étoile montante dans le secteur du BTP local.
Le directeur général de la très puissante société pétrolière nigériane s'entoure de nombreux expatriés. De son plus proche conseiller aux directeurs de filiales, les nominations de ce type de profils se multiplient au sein de la NNPC depuis sa privatisation.
Piloté par le ministre de l'énergie de l'émirat gazier, le groupe pétrolier qatari est rebuté par le climat des affaires dans le delta du Niger, où les majors occidentales réduisent la voilure depuis une décennie.
Le constructeur de véhicules blindés fondé par la famille Katmerci est parvenu à finaliser avec Kinshasa un contrat à plusieurs dizaines de millions de dollars qui achoppait depuis 2020. L'armée congolaise devrait en bénéficier d'ici à la fin de l'année.
Présent depuis près de quatre mois dans l'est de la RDC, où il chapeaute la force régionale de la SADC, le major-général sud-africain Monwabisi Dyakopu pâtit des changements incessants au sein du commandement militaire congolais, en lutte contre les rebelles du M23. De même, d'anciennes tensions à la Monusco viennent compliquer la coordination sur le terrain.
Le leader mondial des solutions de logiciels, implanté dans le royaume depuis la signature des accords d'Abraham, veut passer à la vitesse supérieure. Mais il doit faire face à la concurrence du géant chinois Huawei, qui bien que sous sanctions américaines n'a pas dit son dernier mot.
Pays enclavé le plus peuplé d'Afrique, l'Éthiopie cherche à diversifier ses routes d'approvisionnement pour réduire sa dépendance à Djibouti. Les futurs axes attirent l'attention des bailleurs multilatéraux, mais aussi des pays du Golfe, en pleine lutte d'influence dans la région.
Addis-Abeba espère profiter de l'élan global pour la restitution d'œuvres pillées en Afrique afin d'obtenir gain de cause auprès d'institutions publiques comme privées. Remis au goût du jour avec l'arrivée d'Abiy Ahmed au pouvoir, ce travail nécessite d'importants relais diplomatiques.
La construction de l'aéroport rwandais sur fonds qatariens doit entrer dans sa phase finale après l'achèvement des travaux de terrassement effectués par les portugais de Mota Engil. Cinq candidats sont en lice.